À un an des présidentielles aux États-Unis et alors que les deux grand partis du pays sont déjà engagé dans la campagne électorale, arrêtons-nous un instant sur une jeune actrice, Yara Shahidi. Idole de la génération Z, elle est connue aussi bien pour son rôle dans les séries à succès Black-ish et Grown-ish que pour son engagement politique.
Yara Shahidi, c’est la star qui monte aux États-Unis. Tout le monde l’adore, à commencer par Oprah Winfrey, la papesse des médias américains, Michele Obama, l’ancienne Première Dame et Meghan Markle, duchesse de Sussex et épouse du prince Harry. Les trois femmes ne tarissent pas d’éloge sur cette jeune actrice de 19 ans qui a connu le succès grâce à la série Black-ish et son spin-off Grown-ish où elle incarne le rôle principal.
Oprah Winfrey la voit comme « le meilleur espoir politique de la nouvelle génération ». Interrogé à ce propos, elle a affirmé :
« J’espère que je serai encore là pour la voir devenir présidente des États-Unis. Parce que si c’est ce qu’elle veut, je suis convaincue qu’elle y parviendra. »
Et Michele Obama, ancienne Première Dame des États-Unis lui a écrit une lettre de recommandation pour Harvard, une des meilleures université du pays. Elle y étudie les sciences sociales et la culture afro-américaine depuis l’automne dernier. La jeune actrice, très engagé dans la cause de « l’éducation pour tous » très chère à Michele Obama a fait sa connaissance en soutenant son initiative « Let Girls Learn » en faveur de la scolarisation des filles.
Enfin, elle fait partie des 15 femmes que Meghan Markle, a décidé de mettre en couverture de l’édition de septembre de Vogue britannique. L’ancienne actrice de la série américaine Suits désignée Rédactrice en chef invitée pour ce numéro le plus lu de l’année baptisé « Forces For Change », a choisi ces 15 personnalités féminines d’exception pour la façon dont elles font changer le monde.
Ainsi, en plus d’incarner la diversité, Yara Shahidi, fille d’une Afro-américaine et d’un Iranien, se distingue pour son activisme et son engagement politique.
Ainsi, en avril dernier, elle expliquait en Une de Porter Magazine : « En tant que Noire et Iranienne, j’ai une perspective assez unique, car mes deux parents savent ce qu’est la persécution. La moitié de ma famille figure sur la liste des gens qui ne peuvent pas se rendre aux États-Unis en raison de leur religion, et l’autre sait ce que c’est que d’être Noir dans ce pays. »
De même, lors d’une émission avec Oprah Winfrey, elle a confié avoir également forgé ses convictions sur le plateau de Black-ish, une série qui met en scène une famille afro-américaine de la classe moyenne supérieure :
« J’avais 13 ans quand j’ai signé mon contrat. Depuis, j’ai en permanence été entourée par une équipe qui voulait faire avancer le débat sur le racisme. Chaque épisode déclenchait de nouvelles discussions ».
Si cette série lui a apporté véritablement la notoriété en lui ouvrant les portes d’Hollywood, Yara Shahidi est aussi populaire pour son impact auprès des jeunes car cette icone de la génération Z comme aiment l’appeler les médias, est très engagée politiquement. Elle a ainsi fait de l’inscription des jeunes sur les registres électorales, son cheval de bataille.
Une « réunion électorale » pour fêter ses 18 ans
Pour ses 18 ans, au lieu d’organiser une grande fête pour célébrer ce passage à l’âge adulte comme l’aurait fait n’importe quel jeune, Yara a opté pour une sorte de meeting politique pour convaincre ses amis de l’importance de voter. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’elle a créé l’initiative Eighteen x 18, une plateforme internet non partisane pour inciter sa génération « à dire leur vérité, être active et voter » mais surtout « à passer à l’action et à découvrir les problèmes qui nous touchent à travers nos propres histoires et expériences ». En résumé, elle encourage les jeunes à bien s’informer afin de se forger sa propre opinion et mieux choisir pour qui voter.
En septembre dernier à la veille des élections de mi-mandat, Eighteen x 18 a organisé son premier sommet à Los Angeles, le #WeVoteNext summit.
« C’était un moment pour parler réellement de ce que nous voulons voir dans notre système politique, lors de ces élections de mi-mandat. Donc, plutôt que de dire –“je suis la voix de la génération Z ou de quelqu’un qui connaît chaque membre de mon mouvement”-, nous avons dû nous parler vraiment pour déterminer ce que nous voulions et ce dont nous avions besoin et adopter une approche locale », a-t-elle affirmé à People Magazine qui l’a intégré à sa liste des 25 femmes PEOPLE destinées à changer le monde.