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Don d’organes : 10% des transplantations annuelles issus du trafic mondial

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 17 Fév 2015   Posté par Vitraulle M.




A Louisville dans le Kentucky, à l’ouest des États-Unis, une jeune femme a trouvé le grand amour en faisant don de son rein à un parfait inconnu. Ashley McIntyre, c’est son nom, a entendu parler de Danny Robinson pour la première fois à la radio en janvier dernier, lorsque la mère de celui-ci n’ayant plus d’autres options, implorait qu’une personne se manifeste pour essayer de sauver son fils. Émue par cette histoire, la jeune femme s’est immédiatement manifestée auprès de la mère éplorée pour proposer son aide. Après les tests de compatibilité, il s’est avéré que les deux jeunes étaient compatibles. Ils se sont fait opéré en avril et quelques mois plus tard à Noël, Danny faisait sa demande en mariage Ashley qui était loin d’imaginer tomber amoureuse de l’inconnu à qui elle avait décidé de donner d’organe. En effet, peu de temps après la chirurgie, ils ont naturellement échangé leur numéro de téléphone et on commencé à se fréquenter. Et Cerise sur le gâteau, les deux jeunes amoureux attendent un bébé pour cet été. Au lendemain de la Saint Valentin, voici une histoire tout à fait touchante, digne d’un film made in Hollywood.


Malheureusement, toutes les histoires de don d’organes ne finissent pas aussi bien que celle-ci. Ainsi, à côté de cette histoire tout à fait romantique, l’actualité nous dévoile également une réalité beaucoup moins « glamour ». Dans un article paru dans Sciences et Avenir, on apprend que le Cambodge et la Thaïlande sont les plaques tournantes du trafic d’organes dans le monde. Le journal raconte par exemple, l’histoire de ce jeune Cambodgien qui a vendu son rein pour 3.000 dollars après avoir été convaincu par une voisine qui était au courant des difficultés financières de la famille. Il espérait ainsi éponger les dettes de sa famille. Les trafiquants d’organes visent effectivement les familles les plus pauvres de ces pays connus jusque-là pour les trafics comme la prostitution et l’esclavage industriel.


Deux ans après son opération effectuée en toute illégalité, dans un hôpital sophistiqué et moderne de Bangkok, plaque tournante du tourisme médical en Asie, le jeune de 18 ans tente de se remettre de ce qu’il décrit comme une terrible erreur, raconte le journal. Contrairement à beaucoup d’autres, il a eu le courage de porter plainte, notamment après avoir découvert que les trafiquants empochaient 10.000 dollars par rein. Deux trafiquants ont été interpellés. Malheureusement, les séquelles de l’opération comme très souvent, sont dramatiques pour lui dans la mesure où elles l’empêchent d’exercer toute activité physique : « Je ne peux plus travailler dur, même marcher m’épuise ». De telles histoires sont également courantes en Inde et au Népal où les trafiquants sont très implantés.


Ainsi, le marché noir des organes n’a cessé de se développer ces dernières années. Et pour cause ! Le nombre de patients en attente d’une transplantation a littéralement explosé. Rien qu’en Thaïlande, plus de 4 300 personnes étaient sur liste d’attente pour une greffe en août 2014. Et sur les 581 reins transplantés en 2013, seule la moitié provenait de donneurs décédés, selon les chiffres de la Croix-Rouge thaïlandaise. Mais, le phénomène est mondial. Cette dépendance aux greffes issues de donneurs vivants est en croissance partout dans le monde, avec des patients se tournant de plus en plus vers le marché noir quand aucun de leurs proches ne peut leur céder un rein. Et pour contrer la législation, les trafiquants utilisent les faux certificats de parenté entre donneur et greffé.


Les réseaux internationaux de trafiquants fourniraient ainsi jusqu’à 10.000 des quelque 100.000 transplantations annuelles réalisées à travers le monde, selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui s’inquiète des complications chez les patients ayant donné leurs reins Des patients qui très souvent, n’ont pas les moyens de se faire suivre.

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